Alors que le Comité international olympique (CIO) a attribué ce mercredi
24 juillet les JO d'hiver de 2030 aux Alpes françaises, l’ensemble des
stations de montagne est mobilisé pour l’organisation et la réussite de
ces futurs Jeux, placés sous le signe de la sobriété écologique et
économique, pour lesquels 95% des sites retenus sont déjà existants.
Jean-Luc
BOCH, Président de l’ANMSM: «Pour la première fois, ce n'est pas une
ville mais tout un massif montagneux qui est désigné pour accueillir les
Jeux olympiques d’hiver. C'est un symbole d'excellence, signe que nous
sommes capables d'organiser de grandes manifestations et qui permet de
mettre en valeur nos territoires.
Nous avons à cœur de travailler sur
l’amélioration des infrastructures de montagne pour rendre ces Jeux les
plus vertueux possible, notamment grâce à un système qui privilégie
l’existant.
Au-delà des infrastructures, nous travaillons sur
l’économie autour des Jeux et l’ensemble des moyens de transports
déployés pour les spectateurs, en privilégiant le ferroviaire.
Les
Jeux olympiques d’hiver sont une formidable opportunité de faire
rayonner la montagne française. Nous comptons sur le Président de la
République et le prochain hôte de Matignon pour assurer avec nous
l’ensemble des facteurs de réussite et notamment financiers pour ces
Jeux.»
Dans le cadre de la candidature commune des Régions
Auvergne-Rhône-Alpes et Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur pour les Jeux
Olympiques et Paralympiques d’hiver 2030, l’ANMSM avait invité
l’ensemble des communes support de stations de montagne françaises à
s’associer pour promouvoir les atouts de la montagne française auprès
des instances olympiques. Plus d’une centaine de stations, tous massifs
confondus, avaient répondu à cet appel en faisant adopter une
délibération en conseil municipal.