Avec plus de 1000 concerts à leur actif, et après avoir conquis plus d’un million de spectateurs à travers le monde, The Rabeats est devenu la référence en France du Tribute Band qui rend hommage au célèbre groupe, The Beatles depuis plus de 20 ans.
«On replonge le public dans une atmosphère pas exclusivement Beatles mais plus années 60» nous explique François Long alias Dip, le bassiste du groupe The Rabeats. «Comme les sixties ont eu beaucoup d’importance pour la culture en général, à nous de faire revivre cette période pour ceux qui l’on vécut et aussi pour le public qui ne l’a pas vécu. Nous avons quatre générations dans nos concerts. En fait les Beatles c’est un peu comme Tintin, c’est de 7 à 77 ans et même plus âgés»

Des titres revisiter

Dip : «Certains titres ont été retravaillés surtout ceux avec des arrangements de cordes et de cuivre. Sur scène nous ne pouvons pas nous permettre de garder les mêmes arrangements. Ce n’est techniquement pas possible. Par exemple pour le titre, Roll over, très fourni en arrangements dans la version d’origine, nous l’avons simplifié en jouant un peu plus sur les nuances. En fait, ce sont surtout les titres enregistrés en studio dès 1966, plus élaborés avec des cuivres, des cordes, des pianos, des clavecins qui sont un peu moins simples à jouer sur scène. D’ailleurs, certains n'ont jamais été joués en public par les Beatles»

Le mot d’excuse de Ringo Starr

«Nous en sommes à la fois très fiers et très tristes. En fait on a failli jouer devant Ringo Starr lors d’un de nos concerts à Monaco. L’organisateur, un ami de Ringo Starr, avait fait le forcing pour qu’il vienne. Jusqu’au dernier moment nous avons espéré le voir dans le public et finalement il s’est fait excuser par écrit. Aujourd’hui nous avons un mot écrit de la main de Ringo Starr qui regrette de ne pourvoir venir assister à notre concert. Entre nous, nous aurions préféré qu’il soit dans la salle»
 

Paul McCartney vous connait

«Oui certainement.(rire) Lors de notre premier Olympia, la veille, Paul McCartney était à Paris-Bercy. Et ce week-end-là, il y avait une grève de la presse parisienne exceptée pour Le Figaro. Et un journaliste du journal a assisté aux deux concerts. Ces deux articles ont été publiés le lendemain sur une seule page avec photos à l’appui. Et comme on sait que McCartney apporte beaucoup d’importance à la communication et aux articles de presse avant et après ses concerts, nous sommes donc certain qu’il a au moins lu cet article sur les Rabeats»

Le concert au Zénith de Dijon

«C’est assez chronologique. On replonge le public dans une atmosphère caverne de Liverpool avec des reprises rock n’roll et ensuite on poursuit jusqu’en 1970, la fin des Beatles. C’est 8 ans de carrière que l’on présente sur scène par l’intermédiaire des grands titres et de quelques-uns peut-être un peu moins connus. Sur scène on s’auto-attribue quelques rôles. Je suis le bassiste mais je ne suis pas plus forcément Paul McCartney qu’un autre. On ne cherche pas à se conformer à leur image, même si nous portons des perruques et les mêmes costumes»

                                                                                                                                                                                       Norbert Banchet
 

La tournée des 20 ans – The Rabeats – Vendredi 29 avril – 20h30 - Zénith Dijon

Tarif : Dès 20€
Infos et réservations : Points de vente habituels