Marie Corjon de chez
Do’mum vous incite à préparer vos repas de fêtes de fin d’année sans
frustration, dans un esprit du bien consommer tout en maitrisant son budget.
A quelques jours des
fêtes de fin d’année, nous allons vous donner quelques bons plans, quelques
astuces pour vos repas festifs. A Dijon, depuis quelques semaines les commerces
de bouche vous proposent de nombreuses idées de bons plats. Mais il n’est pas
toujours évident de trouver le repas qui excitera les papilles gustatives de
vos invités. Pour vous aider nous avons demandé des conseils à une cheffe
à domicile dijonnaise, Marie Corjon de chez Do’mum.
Marie Corjon avait
déjà, pour
Infos Dijon, imaginé un repas spécial amoureux, pour la
Saint-Valentin, en mariant les saveurs et les odeurs pour plus de douceur
(Lire ICI) Spécialiste du plaisir retrouver dans son assiette sans frustration, du
consommer et cuisiner selon sa propre échelle de temps, d’environnement et de
budget et être plus zen avec son frigo, Marie Corjon vous dévoile ses astuces pour réussir vos
repas de fin d’année tout en maitrisant votre budget.
Anticiper les courses
Marie Corjon : «Il faut s’avoir s’organiser,
c’est la base. Si vous anticiper votre menu, le nombre d’invités, vous pouvez
plus facilement organiser vos courses, sans stress et avant le rush des
derniers jours. En plus vous aurez des prix un peu plus attractifs. Vous serez
moins dans l’euphorie des fêtes prêts à prendre n’importe quel produit à n’importe
quel prix. Et surtout partez avec une liste précise des produits dont vous avez
besoin, le ventre plein, pour être moins tenter d’acheter sur un coup de faim»
Pourquoi du saumon ?
«Le saumon reste une
tradition pour ces fêtes. Bon, moi je veux bien, mais il est en vente toute l’année
et moins cher en dehors de ces périodes festives. Moi j’aime bien dire que l'on
peut aussi remplacer certains ingrédients. L’exemple du saumon est un bon exemple.
On le sait tous, l’éthique du saumon fumé, ce n’est pas top top. Moi je propose
une bonne truite fumée. C’est un produit moins cher et à mon sens avec plus de
goût et de fumet. Il y a pleins de produits comme ça que l’on peut remplacer
tout en gardant un air de fête»
Le bon pain du
boulanger de quartier
«Je ne vais pas citer
de marque, mais lorsque vous entrez dans une grande surface, vous avez bien en
vue tous les petits toasts, certains briochés, d’autres pour le saumon, pour le
foie gras et il faut reconnaitre qu’ils n’ont pas forcément beaucoup de goût et
coûtent très chers. Alors mon conseil, est d’aller chez son boulanger. On a
tous un boulanger de quartier qui, pendant ces fêtes, propose des pains qu’il
ne fera pas forcément toute l’année, comme du pain complet, de seigle, aux noix,
aux raisins. Ils sont de meilleur qualité, meilleur au goût, et en plus vous
pouvez les commander un peu à l’avance. Ce sont des pains qui se conservent très
bien»
Le coup de cœur, la Saint
Jacques
«J’adore la Saint-Jacques.
Je la fais crue et cuite. Crue, je la fais mariner avec un jus de citron, de l’huile
d’olive, quelques épices et surtout bien penser à la couper très finement. En
version cuite, vous mettez un petit peu de beurre dans une poêle, un tour de
poêle une minute maxi de chaque côté, un filet d’huile d’olive, une pincée de
gros sel, une pointe d’épice et vous verrez c’est un véritable régal»
Un repas dînatoire
«Moi j’aime beaucoup
le format apéritif ou repas dînatoire. C’est sympa et aussi très chic. Le concept
est convivial. Il permet de manger en moins grosse quantité, de rester moins
longtemps à table. On peut proposer différents petits plats, des verrines, des
bouchées salées sucrées, et vous pouvez décliner le même produit de différentes
manière et textures. Et à part la préparation, c’est moins de temps passé en cuisine
dans la soirée pour la personne qui reçoit»
Les repas régionaux
«Il y a une astuce que
j’aime proposer, le côté repas des régions. Pour éviter que ce soit la personne
qui reçoit passe sa soirée en cuisine et ne profite pas ce ses invités, je
suggère, que chaque convive apporte un produit de sa région. Avec les familles
éclatées ou des amis aux quatre coins de la France, il est très facile de les
faire venir avec une spécialité régionale qu’elle soit sucrée, salée ou
liquide. La diversité permet un partage et une découverte parfois
inattendus. Et surtout les coûts sont partagés»
Norbert Banchet