
Les élus du groupe municipal des Écologistes, présidé par Olivier Muller, expriment «leur soutien aux habitants du quartier des Grésilles après l’incendie de la médiathèque».
Communiqué du groupe Écologistes du 3 mars 2025 :Une nouvelle fois, un bâtiment public a été la cible de graves violences. Outre les atteintes à un symbole de l’Etat, la destruction des services publics de proximité est un acte inadmissible pour les habitant-es du quartier.
Face à la gravité de la situation, nous nous joignons aux propos de la Maire de Dijon et du Préfet de Région visant à renforcer la présence des forces de police nationale et réaffirmons que les politiques de prévention, par une plus forte présence humaine ( police de proximité, médiateurs sociaux...), participera à lutter efficacement contre la criminalité et à apaiser les quartiers dans les années à venir.
C’est évidemment, cet équilibre entre prévention et répression qui reconstruira un Etat fort pour endiguer, à terme, la violence qui insécurise et nuit à la qualité de vie quotidienne des habitant-es.
C’est avant tout un renforcement des moyens financiers de la police, de la justice et de la police de proximité dont nous avons besoin suite au démantèlement de ces services de l’Etat initié sous la présidence de Nicolas Sarkozy.
La casse du service public de tranquillité et de sécurité publique, comme la police municipale, met actuellement les maires à la peine. Déterminés à reconstituer les équipes, ils sont confrontés à des difficultés de recrutement pénalisantes. De plus, l’Etat a tendance à se défausser sur les polices municipales et à entrainer une confusion des missions entre police nationale et police municipale.
En effet, les tensions budgétaires qui pèsent sur la police nationale et la gendarmerie donnent trop souvent lieu à un glissement des missions sur les polices municipales dont la vocation première est de jouer un rôle de prévention, de maintien du lien et de la cohésion sociale dans les quartiers.
Plus que cette confusion des genres, c’est un équilibre entre prévention et répression qui construira un Etat fort pour endiguer, à terme, la violence qui insécurise et nuisent à la qualité de vie quotidienne des habitant-es.
La mobilisation de tous, être aux côtés des habitant-es des quartiers en continuant à investir dans les lieux publics pour créer des espaces de vie et de partage dans tous les quartiers et améliorer, encore et toujours, la qualité de vie est une des réponses, aussi, pour opposer à la violence, le mieux vivre-ensemble.
Olivier Muller, Stéphanie Modde et Frédéric Faverjon