«J'attends aujourd'hui que le président nomme enfin un Premier ministre qui partage les valeurs de la gauche», déclare le député PS de la Côte-d'Or.
Communiqué de Pierre Pribetich du 4 décembre 2024 :Dans ce moment historique, j'ai signé et voté en responsabilité la motion de censure pour sortir de cette crise profonde.
Après deux mois de débats budgétaires, j'ai signé et voté la motion de censure déposée par les groupes de gauche contre le gouvernement Barnier étant convaincu que ce budget d'austérité, profondément injuste, ne répondait pas aux attentes des Français exprimées le soir du 7 juillet dernier.
Deux mois durant lesquels le Premier ministre est resté sourd aux attentes et préoccupations des Français, sourd aux propositions formulées par les groupes politiques de gauche pour plus de justice sociale, sourd à la nécessité de construire un budget par le compromis.
Deux mois où nous avons assisté, abasourdis, aux échanges exclusifs du Premier ministre avec l'extrême-droite comportement indigne de notre République, quand les députés du "socle commun" avaient déserté l'Assemblée nationale.
Nous sommes aujourd'hui face à un constat d'échec de la politique menée par Michel Barnier et face à une crise de confiance sans précédent Nous nous devions de voter la censure voulue par une majorité de nos concitoyens.
Loin de plonger le pays dans le chaos, il s'agit bien d'en sorti. Par cette motion de censure, le Nouveau Front Populaire veut montrer qu'un autre chemin est possible et retrouver la stabilité dont notre pays a besoin.
Il est urgent de sortir de la crise provoquée par la dissolution de l'Assemblée décidée par le Président Macron et son coup de poker cynique, par sa politique menée durant 7 ans qui a conduit au déficit du pays, en refusant son échec'et en nommant un Premier ministre qui ne représentait que 6% de l'hémicycle.
Pour résorber cette crise, un travail parlementaire faisant place aux compromis est possible pour construire un projet qui réponde enfin aux attentes et préoccupations des Français. J'attends aujourd'hui que le Président nomme enfin un Premier ministre qui partage les valeurs de la gauche, arrivée en tête aux élections législatives cet été, et s'engage sur les chantiers prioritaires du Nouveau Front Populaire : pouvoir d'achat, retraites, défense des services publics, urgences climatiques, logement, justice sociale.
Notre responsabilité est désormais de présenter une issue et des solutions, un changement de cap politique au-delà des clivages, qui passe par un pacte de non-censure, pour retrouver la stabilité dont le pays a besoin. Ce sera le sens de mon combat, de mon engagement, en responsabilité, dans ma circonscription et à l'Assemblée nationale.