«Contre la xénophobie, le racisme et l'antisémitisme, gagnons des droits», revendiquent les militants communistes côte-d'oriens, dans le cadre de la Journée internationale contre le racisme.
Communiqué de la fédération de la Côte-d'Or du Parti communiste français du 17 mars 2025 :Alors que la tolérance à l’égard des « minorités » n’a cessé d’augmenter dans la société française, le dernier rapport annuel sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie de la CNCDH révèle une inquiétante montée de l’intolérance et même de la haine à l’égard de nos concitoyens juifs et musulmans tout particulièrement.
Sur les deux dernières années, les actes et paroles antisémites n’ont jamais été aussi importants depuis la Deuxième Guerre mondiale. Dans le même temps, la très forte augmentation des actes racistes va de pair avec la persistance d’un haut niveau de discriminations, notamment au travail.
La xénophobie, le racisme, l’antisémitisme et les discriminations font partie de ces armes de division massive qui alimentent les fractures et permettent aux idéologies identitaires et à l’extrême droite de progresser partout. Cette progression est aujourd’hui largement permise par la parole même du Premier ministre, quand il évoque la « submersion migratoire » ou par les actes du ministre de l’Intérieur dont la circulaire dangereuse doit être abrogée.
Nous inscrivons résolument notre bataille contre le racisme dans une perspective indissociable de notre combat pour la justice sociale et intimement liée à la bataille universaliste pour l’égalité.
Nous combattons le racisme et la xénophobie qui demeurent des ressorts majeurs de la progression de l’extrême droite en alimentant le rejet des immigrés et en portant le principe de « priorité nationale ». Nous combattons avec autant de force la haine antijuive, qui a conduit dans notre pays à l’Affaire Dreyfus et à la collaboration avec le génocide hitlérien.
Et parce que la dynamique de l’extrême droite se nourrit de la crise économique et sociale, nous voulons remettre la question du travail au centre de la bataille politique et amplifier notre mobilisation pour une nouvelle industrialisation et pour le développement des services publics.
Le PCF réaffirme sa solidarité active à toutes les forces qui luttent contre le racisme et l’antisémitisme, contre les discriminations, pour l’égalité des droits et soutient l’appel « Né.e.s ici ou venu.e.s d’ailleurs, l’égalité des droits c’est pour toutes et tous ! Uni.e.s contre le racisme ! », initié par les associations antiracistes et de défense des droits humains, avec les organisations syndicales.
Nous appelons à participer partout aux initiatives, rassemblements et manifestations, organisées dans ce cadre le samedi 22 mars 2025, pour la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale.
À CETTE OCCASION, NOUS EXIGEONS :
La régularisation de tous les travailleuses et travailleurs sans-papiers ;
L’inéligibilité systématique des personnes condamnées pour racisme et antisémitisme ;
Des pouvoirs nouveaux pour les salariés et des moyens renforcés pour l’inspection et la médecine du travail, pour leur permettre de lutter efficacement contre toutes les formes de racisme et de discriminations dans les entreprises et les administrations ;
Des moyens renforcés pour la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) ;
Une réelle prise en compte et mise en oeuvre des recommandations de la CNCDH.
La Coordination PCF 21