L'élu socialiste dijonnais, président d'Odivea, réagit à la baignabilité de la Seine qui a permis que deux épreuves de triathlon se déroulent durant les JO de Paris 2024, ce mercredi 31 juillet.
Communiqué d'Antoine Hoareau du 31 juillet 2024 :Aujourd’hui s’est tenu à Paris l’épreuve de triathlon dont une partie dans la Seine. Cette épreuve olympique a vu le triomphe de la française Cassandre Beauregard, championne olympique, et de Léo Bergère, médaille de bronze.
Fleuve capital de notre pays, prenant sa source à Source-Seine, à 37 kilomètres de Dijon, les sources de la Seine, propriété de la Ville de Paris, recèlent un important site archéologique dédié à la déesse Sequana, la déesse de la Seine, dont il a été question lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques et dont les milliers d’ex-voto découverts entre 1836 et 1967 sont conservés aux Musée Archéologique de Dijon.
Cette épreuve olympique dans la Seine est un magnifique symbole de la reconquête de la qualité de nos rivières et de l’enjeu de la préservation de la biodiversité aquatique.
Depuis le début des années 2000, à Dijon, nous avons engagé à Dijon métropole des travaux colossaux pour permettre à nos rivières de regagner un état écologique remarquable et une biodiversité retrouvée.
La construction du nouveau bassin d’orage à la station d’épuration EauVitale de Dijon Longvic, pour un investissement de 8 millions d’euros, en 2024, est une illustration de ces efforts entrepris par la collectivité, tout comme la mise en place de filets de récupération des macros-déchets.
En 2025, le début de la construction d’une unité de traitement des micropolluants et microplastiques à la station EauVitale accentuera notre exemplarité dans la gestion des eaux rejetées de notre métropole.
Le Suzon se jette dans l'Ouche, puis dans la Saône, le Rhône et, enfin, la Méditerranée. Plus nous rejetterons une eau de bonne qualité, meilleure sera la ressource en eau pour les habitants qui vivent en aval de notre métropole, meilleure sera la qualité de nos mers et de nos océans.
Il en est de même avec la Seine et les investissements qui y ont été entrepris pour permettre une protection accrue du fleuve. C’est un héritage inestimable des Jeux Olympiques pour les générations à venir.
A Dijon, comme partout ailleurs, nous poursuivons nos efforts pour protéger nos rivières et ainsi protéger notre avenir.
Antoine HOAREAU
Vice-président de Dijon métropole délégué à l’eau, l’assainissement et la prospective territoriale
Président d’Odivéa
Adjoint au maire de Dijon