
«Le CESER est une brique de la démocratie sociale au cœur du programme du conseil national de la résistance», rappelle la présidente du groupe des élus communistes au sein du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté.
Communiqué du groupe des élus communistes et républicains de Bourgogne-Franche-Comté du 28 mars 2025 :A l’initiative du député Les Républicains du Territoire de Belfort Ian Boucard, un amendement du suppression des conseils économiques, sociaux, environnementaux régionaux (CESER) a été adopté en commission de l’assemblée nationale, dans le cadre de l’examen de la loi pour la simplification de la vie économique.
Le CESER rassemble dans une même assemblée des représentantes et représentants de la vie économique, syndicale, associative, citoyenne, selon des critères de représentativité très précis. Il émet un avis sur les décisions stratégiques de la région, se saisit de tout sujet d’intérêt régional, et répond à des saisines de l’assemblée politique.
Le CESER constitue ainsi une instance d’intervention de la société civile organisée, dans une conception non délégataire de la vie démocratique, où les acteurs économiques, syndicaux, associatifs, citoyens ont vocation à participer à l’élaboration et l’évaluation des politiques publiques, dans un dialogue permanent avec l’assemblée élue.
Contrairement au député Ian Boucard, les élus communistes de la région lisent avec grand intérêt les rapports et avis du CESER et s’en nourrissent. Le CESER est une brique de la démocratie sociale au cœur du programme du conseil national de la résistance. Ses pouvoirs devraient être élargis afin d’en faire une véritable instance de participation aux décisions régionales.
Au sein du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, la critique du CESER émanait jusqu’à présent exclusivement des rangs de l’extrême-droite. Nous sommes stupéfaits que l’attaque de l’assemblée nationale vienne de la droite.
Nous réaffirmons notre soutien au CESER et proposons d’en élargir les prérogatives afin de le prémunir de toute nouvelle mise en cause. Nous appelons les députés de l’assemblée nationale à ne pas entériner la disparition des CESER.