«Et dans ce clair-obscur, la lumière ?» se demandent les militants côte-d'oriens de l'union syndicale qui appellent à une action d'ampleur début janvier.
Communiqué de l'union syndicale Solidaires 21 du 3 décembre 2024 :Depuis la dissolution et les Jeux Olympiques et Paralympiques, nous sommes en proie au formol et à l’attentisme. Aurions-nous la censure, n’aurions-nous pas la censure du gouvernement réactionnaire Barnier ? Cette question provoquait une forme de paralysie générale.
Malgré la cour flagrante et indécente au clan xénophobe de Le Pen et du rassemblement national par le gouvernement, il semblerait que la censure soit là et la censure populaire, elle, est déjà là. Il faut que ce gouvernement ultra-libéral et réactionnaire s’en aille et vite.
Dans le même temps, la précarité s’accroît, les licenciements se multiplient, les fermetures d’entreprises s’envolent et les grèves sectorielles s’empilent.
La période qui s’ouvre doit être prise à bras le corps par les « Centrales » syndicales car il y a une fenêtre d’opportunité pour agir et obtenir de nouveaux acquis sociaux ! Nous devons obtenir la retraite à 60 ans, une hausse des salaires de 300 nets, la hausse des minimas sociaux pour accompagner les plus précaires, l’interdiction des licenciements dans les entreprises qui font des bénéfices et contraindre les entreprises qui licencient à rembourser les aides publiques et reverser aux salarié·es l’équivalent des dividendes versés aux actionnaires. Pour cela, il faut agir !
Face à cette offensive de destruction de nos droits, de nos emplois et de nos acquis, l’heure est à la riposte générale et par la grève. Nous invitons les « Centrales » syndicales à se réunir le plus rapidement possible pour définir un plan de bataille clair et obtenir des victoires nécessaires à notre camp social.
Nous invitons les « Centrales » syndicales à construire une grève générale pour les semaines du 6 ou du 13 janvier 2025. La grève générale ne se décrète pas et se construit, mais il apparaît évident qu’elle est le seul chemin pour obtenir des victoires majeures pour les travailleuses, les travailleurs, les précaires et les retraité.es !
Préparons la riposte sociale.