Selon jean-Philippe Allenbach, président du mouvement régionaliste, «la Franche-Comté a un besoin vital de la Suisse».
Communiqué du Mouvement Franche-Comté du 22 décembre 2024 :Le Mouvement Franche-Comté tient à saluer l’accord signé ce vendredi 20 décembre entre la Suisse et l’Union européenne et mettant fin à 3 ans de confusion après la rupture des négociations en 2021. Il doit toutefois être maintenant entériné au niveau européen par un vote du Conseil et du Parlement de Strasbourg ainsi qu'au niveau suisse par un vote du peuple via référendum.
En effet, de toutes les régions françaises, la Franche-Comté est la première concernée, puisque voisine de la Suisse. Et notamment ses travailleurs puisqu'elle en est aujourd’hui leur premier employeur. Ces derniers vont donc continuer de pouvoir aller travailler librement en Suisse (sauf expulsion prévue pour les délinquants) et ils devront être payés au même prix que les travailleurs suisses auxquels aucun emploi ne pourra plus être réservé.
Quant aux étudiants comtois ils seront placés sur un pied d’égalité avec les étudiants suisses, notamment concernant les taxes d’études dans les hautes écoles.
Enfin, sur le plan économique, cet accord vis à faciliter l’accès du marché suisse aux entreprises comtoises du BTP (en réduisant, notamment de 28 jours à 4 jours le délai entre la déclaration des travaux et leur début). Ce qui, compte tenu du niveau particulièrement plus bas des salaires en France, ne peut évidemment que les favoriser et donc être facteur de création d'emplois en Franche-Comté.
Si ni l'Europe, ni la France, n'ont fondamentalement besoin de la Suisse, en revanche, la Franche-Comté et ses habitants, en ont un besoin vital.
Jean-Philippe Allenbach
Président du Mouvement Franche-Comté