Communiqué de Julien Odoul du 20 novembre 2024 :

Lundi 18 novembre, des dizaines d’agriculteurs icaunais se sont réunis sur le rond-point Rosa-Parks à l’entrée de Sens pour s’opposer au traité de libre-échange avec le Mercosur et dénoncer les trahisons d’un pouvoir politique totalement indifférent et sourd à leurs revendications.

Il y a un an, les agriculteurs s’étaient mobilisés par milliers pour protester contre l’avalanche de normes absurdes, la pression administrative, la concurrence déloyale, l’écologie punitive….et réclamaient des actes forts et concrets pour sauver l’agriculture française.

Un an plus tard, force est de constater que rien n’a changé et que la situation a même empiré. 100.000 exploitations ont fermé en dix ans et les pressions normatives indécences qui pèsent sur nos agriculteurs n’ont jamais été aussi fortes. Et à l’aube de la signature du traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur, qui serait un clou de cercueil supplémentaire, après des moissons catastrophiques liées aux intempéries, après les ravages de la fièvre catarrhale, les professionnels de la terre sont à bout de souffle.

Julien Odoul, député de l’Yonne et porte-parole du RN, est venu échanger avec les agriculteurs de l’Yonne et leur réaffirmer son soutien et celui du Rassemblement National. Il rappelle les priorités du RN pour soutenir notre patrimoine menacé :
- des prix minimums pour interdire d’acheter à perte les productions agricoles.
- ⁠des protections contre la concurrence déloyale des pays tiers mais aussi du marché unique avec notamment la priorité dans la commande publique et l’étiquetage.
- ⁠la suppression des normes qui font exploser les coûts de production et qui peuvent aussi mettre les agriculteurs dans des impasses techniques.

« Il y a un an, Gabriel Attal leur promettait de tout régler à coup de baguette magique mais qu’est-ce qui a changé depuis ? Rien. Il faut que le gouvernement agisse et arrête de faire des coups de communication, sinon notre agriculture disparaîtra pour de bon ! Avec Marine Le Pen et Jordan Bardella, nous demandons des actes forts pour protéger la ferme France et permettre aux agriculteurs de vivre dignement de leur métier. » Julien Odoul

«Nous ne voulons pas du Mercosur, pas du tout», martèle le président de la FDSEA de la Côte-d'Or