Considérant qu'il s'agit d'«un incendie de violences en Côte-d’Or», le président du groupe d'opposition du Rassemblement national à la Région Bourgogne-Franche-Comté analyse que «l’État macroniste a perdu le contrôle».
Communiqué du groupe du Rassemblement national Bourgogne-Franche-Comté du 18 mars 2024 :Jusqu’à quand vont-ils laisser faire ? Ces derniers jours, la Côte-d’Or, et plus particulièrement la métropole de Dijon, connaît une vague de violence d’une rare intensité.
Mercredi 13 mars, un homme a reçu une vingtaine de coups de couteau lors d’une altercation à Arnay-le-Duc. Le même jour, dans le quartier de la Fontaine-d’Ouche, une fusillade a éclaté, faisant un blessé. Dans ce même secteur, un jeune homme de 19 ans est mort dans la nuit de jeudi dernier après avoir reçu plusieurs coups de couteau. Vendredi 15 mars, un élève de 16 ans du collège Edouard-Herriot à Chenôve, situé dans l’un des quartiers sensibles de la banlieue dijonnaise, a menacé sa principale avec un couteau de cuisine. Dimanche 17 mars, un homme a été tué par balles à Talant, toujours sur fond de trafic de stupéfiants.
À ceux qui sur les plateaux de télévision parlent de « marseillisation » de Dijon, il convient de rectifier en parlant de « macronisation ». En effet, c’est l’impuissance publique, l’absence totale de politique de répression et de dissuasion, la communication stérile à outrance de l’incapable Gérald Darmanin et le laxisme judiciaire à la sauce Dupond-Moretti, qui contribuent à propager l’incendie de l’ultra-violence et de l’ensauvagement.
Aucun territoire de la République n’est épargné par l’explosion de l’insécurité et le sinistre bilan d’un pouvoir coupable d’abandon : 120 attaques au couteau par jour, 1000 coups et blessures par jour, 3 homicides par jour…
La Bourgogne Franche-Comté ne fait pas exception à la règle : les coups et blessures volontaires sont en hausse de 13% sur un an et le trafic de drogue s’implante partout avec son lot de guerres de territoires et ce climat insupportable pour les riverains qui payent le prix fort comme ce père de famille de 55 ans, victime d’une balle perdue près d’un point de deal dans le quartier Stalingrad à Dijon.