Après l'adoption de la loi de finances pour 2025, le président de la fédération de la Côte-d'Or du Modem considère toutefois que «les défis restent nombreux».
Communiqué de la fédération de la Côte-d'Or du Modem du 6 février 2025 :Après des semaines d'incertitudes et d’atermoiements politiques, la France a enfin un budget. Grâce à la "méthode Bayrou", le pays sort de l’impasse et retrouve une trajectoire budgétaire claire et responsable.
Les entreprises, les collectivités locales et les acteurs économiques vont enfin pouvoir respirer. Les mairies disposent désormais de visibilité sur les dotations de l’État pour 2025, leur permettant d’assurer sereinement leurs missions de service public. Ce retour à la stabilité était indispensable après une période marquée par la chute du gouvernement Barnier, qui avait tenté dans l’urgence de limiter le déficit national.
Ce budget n’est pas idéal, mais il a le mérite d’exister. Il évite au pays de sombrer dans une crise institutionnelle prolongée et garantit une gestion des finances publiques à la hauteur des enjeux. François Bayrou vient de gravir le premier sommet du chemin escarpé qui l’attendait à son arrivée à Matignon.
Les défis restent nombreux. Il faudra apporter un soutien renforcé aux agriculteurs, qui traversent une crise structurelle et sociale majeure. La lutte contre les déserts médicaux doit devenir une priorité afin de garantir un accès aux soins sur tout le territoire. La relance industrielle, la question du financement des hôpitaux et des Ehpad, la transition énergétique.... Enfin, un débat institutionnel devra s’ouvrir pour améliorer la représentativité démocratique et envisager une réforme du mode de scrutin.
La "méthode Bayrou" repose sur un principe simple : rassembler les bonnes volontés, au-delà des partis et des postures, dans l’intérêt général. C’est cette approche qui a permis l’adoption de ce budget, et c’est cette approche qui doit guider les décisions des mois et années à venir.
Le MoDem de la Côte-d'Or se félicite de voir cette méthode appliquée au sommet de l’État. Dans un monde incertain, nous avons besoin de stabilité, de clarté et d’action.