La conseillère régionale d'opposition, membre du Rassemblement national, demande à diviser par deux la population de loups en France.
Communiqué du Rassemblement national Bourgogne-Franche-Comté du 14 mai 2025 :Face à la recrudescence des attaques de loups en Bourgogne-Franche-Comté, particulièrement dans les départements de l'Yonne, de la Côte-d'Or et de la Saône-et-Loire, la situation des éleveurs locaux devient de plus en plus inquiétante. Depuis le début de l’année, de nombreuses attaques de loup ont été recensées, entraînant la mort de nombreux moutons et génisses. Fin avril, ce sont près de 28 bêtes qui ont été décimées par le prédateur dans l’Yonne. Le préfet de la région, Franck Robine, a confirmé la recrudescence du nombre de loups sur le territoire national : avec plus de 1000 individus recensés, il est alors urgent de reconsidérer le statut de protection accordé à cette espèce depuis 1994.
Lors de la dernière Assemblée plénière à Dijon, les élus du groupe Rassemblement National ont exigé la régulation du nombre de loups à 500 individus à l'échelle nationale. Cette mesure est vitale pour protéger les activités agricoles tout en préservant un équilibre écologique. L’État doit aussi prendre en charge la rémunération des louvetiers, dont les interventions lors des attaques sont cruciales mais non rémunérées et qui nécessitent souvent plusieurs nuits de travail.
Les éleveurs subissent non seulement des pertes financières colossales à la suite de la perte de leur bétail mais souffrent aussi d’une pression psychologique constante. Le système actuel de compensation, basé uniquement sur la valeur de la carcasse, est largement insuffisant. Il est impératif de mettre en place une indemnisation tenant compte de la valeur complète des animaux, en incluant les pertes indirectes souvent négligées, comme les gestations perdues.
Nos éleveurs, déjà mis à mal par la concurrence du libre-échange promue par les politiques macronistes, ne doivent pas être abandonnés face à une idéologie écologiste déconnectée des réalités rurales qui préfère le prédateur à l’éleveur. Le Rassemblement National réitère son soutien aux éleveurs de Bourgogne Franche-Comté et appelle à de vraies mesures concrètes pour protéger nos élevages et sauver nos savoir-faire traditionnels.
Audrey Lopez
Conseillère régionale de Bourgogne Franche-Comté