Communiqué du groupe Rassemblement national Bourgogne-Franche-Comté du 11 septembre 2024 :

Mardi 10 septembre, l’association UFC Que Choisir de Côte-d’Or a publié un rapport sur la qualité du réseau TER en Bourgogne Franche-Comté et son constat est sans appel : le service est jugé « problématique », avec près de 15% des trains régionaux qui ne répondent pas aux exigences de qualités attendues.

L’association dénonce notamment de trop nombreux retards sur les lignes régionales, en particulier sur l’axe Dijon – Laroche qui compte un taux de retard et d’annulation de 17,6% à lui seul, des conditions de transports plus que discutables (wagons surchargés, voyageurs debout, manque de personnel à bord) qui ont pour conséquences des impacts familiaux et professionnels importants et qui ouvrent la porte à de très faibles indemnisations.

Michel Neugnot se targue pourtant aujourd’hui dans les colonnes d’Infos Dijon, de présenter un « excellent service, qui s’améliore » avant d’ajouter « et puis on a des causes qui sont externes, le réseau, des arbres, des suicides, des animaux qui traversent… », rejetant ainsi toute responsabilité.

Ces propos sont une nouvelle fois un immense mépris fait aux voyageurs du réseau TER de Bourgogne Franche-Comté, qui sont malheureusement habitués aux prises de parole dénigrantes de Michel Neugnot. En guise de réponse notamment face aux wagons surchargés, le vice-président aux transports conseillait en début d’année de « s’habituer à voyager debout ».

Le Rassemblement National de Bourgogne Franche-Comté rejoint les conclusions de l’UFC Que-Choisir et appelle à un véritable sursaut au sein de la majorité régionale. La gestion de l’exécutif de Marie-Guite Dufay a plongé notre réseau de TER dans une crise profonde, entre les fermetures de guichets en gare, les retards à répétition, le manque de personnel à bord et la suppression de dessertes. Ces conditions de voyages ont aussi été accompagnées d’une augmentation incessante et brutale des prix des abonnements : +2% en 2022, +5% en moyenne en 2023 et +4% en 2024.

« Il est grand temps que Michel Neugnot arrête de se voiler la face et reconnaisse sa part de responsabilité dans les graves dysfonctionnements que subit notre réseau TER depuis des années. Je pense notamment aux Icaunais qui travaillent à Paris et qui, en plus de payer près de 400 euros par mois pour un Pass Navigo et un abonnement TER, subissent toujours plus de retards et de fermetures de lignes, comme celle de l'axe Laroches-Migennes – Montereau cet automne. » Julien Odoul

Excédé par les attaques sur les retards des TER, Michel Neugnot réagit vertement à la situation

L'UFC Que choisir appelle à «un sursaut» en matière de qualité de service des TER