Communiqué du syndicat CGT PPG AC France Genlis du 10 janvier 2025 :

L’usine PPG de GENLIS, plus connu sous le nom « la Seigneurie » site historique, fabriquant plus particulièrement de la peinture et du crépi pour le marché professionnel fait les frais de la stratégie du groupe américain PPG, pour conséquence « le projet de fermeture de l’usine ! »

Ce projet aura pour conséquence un impact direct sur les 49 emplois de l’usine et sur 150 emplois indirects (intérimaires, ID Logistique, prestataires).

Alors que la situation financière du groupe PPG est plus que confortable, en témoigne les résultats présentés en CSE central par l’expert-comptable, c’est :


Au niveau mondial :
- 18 milliards de dollars de chiffre d’affaires
- 1,7 milliards de dollars de résultat net avant taxe en progression de 26 %
- 598 millions de dollars de dividende distribué aux actionnaires

Au niveau de la division PPG AC France dont dépend l’usine de Genlis et de son réseau de distribution PPGD :
- 573 millions d’euros de chiffre d’affaires
- 44,8 millions d’euros de résultat net en progression de 17 % par rapport à 2022
- 35 millions d’euros de dividende distribué aux actionnaires
- 180 millions d’euros en trésorerie qui a généré 6 millions d’euros d’intérêts

De plus, PPG AC a bénéficié de :
- Crédits impôt recherche (CIR) pour un montant de 515 000 euros entre 2017 et 2023
- Crédits d'impôt pour la compétitivité et l’emplois (CICE) et post CICE à hauteur de 1,5 million d’euros par an

Un choix du groupe que les salariés de l’usine de Genlis ne comprennent pas et n’acceptent pas car l’usine performe et contribue largement au bénéfice du groupe.

C’est aussi un non-sens stratégique, économique et humainement car pour fabriquer et expédier la production du site de Genlis, le groupe va investir 38 millions d’euros et créer 45 emplois répartis sur 2 sites dans le nord de la France alors que depuis 2021, PPG a investi 4 millions d’euros pour améliorer l’outil de production à Genlis !

De plus PPG devra ajouter les indemnités dues aux salariés à la suite du plan social et économique (PSE) si ce projet est validé. Une stratégie qui n’a qu’un but même si elle n’a aucun sens, satisfaire l’actionnaire !