L'association antispéciste estime que le concert en plein air du 15 juin dans la Citadelle de Besançon pourrait être une source de «stress considérable» pour les animaux du parc zoologique voisin.
Communiqué de l'association Stéphane Lamart du 19 mars 2025 :L'Association Stéphane LAMART « Pour la défense des droits des animaux » qui est une association nationale et reconnue d’utilité publique exprime son profond désaccord concernant la tenue d'un concert techno prévu le 15 juin 2025 à proximité immédiate du zoo de Besançon, situé au 99 Rue des Fusillés de la Résistance, 25000 Besançon. Cet événement, qui pourrait rassembler jusqu'à 1 500 participants, pose de sérieuses questions quant à l'impact des nuisances sonores sur le bien-être des animaux du parc zoologique.
Si un tel événement peut être perçu comme une initiative dynamique et moderne pour la ville, il entraîne toutefois des conséquences non négligeables sur la faune environnante. La musique à volume élevé, les basses vibrantes, ainsi que les cris et exclamations des participants risquent d'engendrer un stress considérable pour les animaux, notamment les espèces les plus sensibles aux bruits. De nombreuses études scientifiques ont démontré les effets néfastes des nuisances sonores sur la faune sauvage, perturbant les comportements naturels et pouvant altérer la santé des animaux.
Les animaux du zoo, qu'il s'agisse d'espèces locales ou exotiques, sont déjà soumis à un environnement artificiel, et l'ajout de telles nuisances sonores ne ferait qu'aggraver leur vulnérabilité. Un concert de cette ampleur, organisé à une si grande proximité, mettrait leur bien-être en péril déclare Stéphane Lamart président-fondateur de l’association éponyme.
Si nous comprenons l'importance de développer des activités culturelles et festives pour dynamiser une ville, nous estimons qu'il est primordial de concilier ces initiatives avec le respect du bien-être animal. Nous appelons donc les organisateurs et les autorités compétentes à reconsidérer le choix du lieu pour cet événement et à prévoir un site plus adapté, loin des zones sensibles pour les animaux.