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16/02/2025 13:21
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MEDIA : Plein Ph’art, le podcast qui rend l’art plus accessible

Il y a un an, trois Côte-d’oriens, Nico, Flo et Clem ont créé un espace de contenu audio numérique pour rendre l’art à la portée de tous. Qu’est-ce-que l’art ? Des sportifs, des professionnels de santé ou encore des tatoueurs sont venus parler de leur art, sur Plein Ph’art. 
Qu’est-ce l’art ? Si cette question est au centre de cet espace numérique, c’est aussi un vrai sujet de philosophie. Mais chez Plein Ph’art, l’art est abordé différemment et surtout partagé avec un public qui peut, sans gêne, ne pas être à l’aise avec l’art avec un grand A. Pour en parler, les trois côte-d’oriens ont décidé d’inviter des artistes en tout genre, autour d’un micro, Chacun vient expliquer, avec des mots simples, sa passion, qu’ils soient sportifs, chirurgiens, peintre ou photographe. 
 

Nico, Flo et Clem

 
Ils sont tous les trois à l’origine de la création, en mars 2024, de Plein Ph’art. Clémence et Nicolas sont en couple et partagent deux passions communes, leurs trois chats et surtout leur musique. Ils forment le duo  Clem et les Compotes tendance musique française, et préparent un nouvel album. Le troisième compère est Florian, un artiste plasticien.  Adepte du live-painting, Flo aime emmener avec lui le public et les amoureux de tous les arts lors de ses performances en public. Florian est connu sous le pseudonyme Flo-S.
 
«On a fait un constat» nous explique Nicolas «que l’art faisait peur au grand public. Alors je parle de l’art qui aborde la Comédie Française ses choses-là qui hérissent le poil. Dans nos podcasts, nous parlons d’un autre art, celui qui se cache en chacun d’entre-nous» 
 

«L’art est partout»

 
Nicolas : «Nous le prouvons avec nos invités, l’art est partout. Nous avons reçu des gens qui font de la cuisine. Et cuisiner est un véritable art. Un chirurgien est venu nous parler de son travail et pour le coup, réaliser certaines interventions chirurgicales relèvent de l’art. Nous avons eu des sportifs comme le boxeur dijonnais Bilel Latrèche. Ce grand champion nous a dit que son sport était de l’art puisque la boxe est appelée le noble art. Nous avons aussi reçu des chanteurs et chanteuses de la région. Un photographe.  Mais aussi des tatoueurs dijonnais. Pour le coup il est peut-être plus évident pour le grand public d’assimiler ces professionnels à des artistes puisqu’à la base il faut savoir dessiner»
 

Le choix des invités

 
«Le choix des invitées a évolué. Au début, il fallait se faire connaitre et montrer notre crédibilité. Nous avons commencé avec des personnes de notre entourage qui collaient à notre projet. Mais il faut reconnaitre que depuis la rentrée de septembre dernier, nous avons des demandes spontanées. Nous rencontrons tout le monde afin de mieux connaitre ces artistes. L’idée est que l’intervenant nous parle de son épanouissement dans son art et qu’il puisse le partager. Ensuite nous échangeons sur le contenu du podcast et nous procédons à l’enregistrement»
 

Le podcast


Florian : «Nous sommes trois à réaliser ces podcast. Nous recevons les invités ici dans nos studios à Rouvre-en-Plaine. Nous avons chacun un rôle bien défini pour rythmer cette interview. Nico va assurer la présentation très approfondie des invités. Clémence arrive avec sa liste d’expressions françaises souvent oubliées, et un jeu est organisé autour de sa chronique avec l’invité. De mon côté, j’interviens à la fin avec mon concept appelé, Flo et usage de Flo. C’est un jeu qui met en valeur l’art de l’invité souvent sur un ton humoristique»
 

Savoir manier l’art de la langue

 
Clémence : «Dans ma chronique, je parle des expressions de la langue française. Elles sont très nombreuses, et sans nous en rendre compte, nous en utilisons beaucoup sans d’ailleurs en connaitre l’origine. Pour chaque Podcast je choisi un thème, comme récemment, la cuisine. Et  j’ai trouvé l’expression : être le dindon de la farce. Ça vient du moyen âge. A cette époque les dindons étaient en liberté dans les rues et il y avait un jeu très cruel qui était de mettre un dindon sur une tôle et le feu dessous. Du coup l’animal donnait l’impression de danser alors qu’il se brûlait les pattes. A côté de lui, il y avait un musicien qui jouait un air au rythme du volatile. Les gens appelaient ce jeu, une farce. D’où le dindon de la farce»
 

Investir pour des projets

 
Nicolas : «Nous sommes indépendants, nous n’avons aucune subvention, pas de Mécénat. Nous ne faisons pas d’opération commerciale. Nous voulons rester libre sur notre ligne éditoriale. Tous les investissements ont été fait sur nos deniers personnels. Nous avons récemment investi dans une sorte de petit studio mobile pour être au plus près de certains évènements et d’artistes. On enregistre sur place dans des conditions dites live. Ça donne un autre rendu à nos podcasts. Nous étions en janvier dernier sur le premier événement du club Cap Nord à l'opéra de Dijon» 

                                                                                                                                                                          Norbert Banchet
                                                                                                                                                                      Photos : N.Banchet


                                                Les podcasts de Plein Ph'art : Cliquer ICI





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