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10/06/2024 07:57
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EUROPÉENNES : Les premières réactions aux résultats des élections

Ce dimanche 9 juin, l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale a pris le pas sur la lecture européenne du résultat des élections. Chacun avec leurs mots, François Sauvadet et François Rebsamen, qui soutenaient Valérie Hayer, appellent à contrer le Rassemblement national.
Actualisé : Marie-Guite Dufay note «une forte sanction à l'égard du gouvernement».
27 États membres dans l'Union européenne, 359 millions d'électeurs dont 49,5 millions en France, 720 députés au Parlement français dont 81 dans la délégation française... Les nombres du scrutin de ces élections européens donnent le vertige.

Retrouvez quelques points de repères, du local au national, pour appréhender les résultats français.

Au niveau national, le ministère de l'Intérieur a présenté les résultats définitifs tôt ce lundi 10 juin 2024 :
Jordan Bardella (Rassemblement national) : 31,47% (30 sièges)
Valérie Hayer (majorité présidentielle)  14,56% (13 sièges)

Raphaël Glucksmann (PS-Place publique) 13,80% (13 sièges)
Manon Aubry (La France insoumise) 9,87% (9 sièges)
François-Xavier Bellamy (Les Républicains) 7,24% (6 sièges)
Marie Toussaint  (EELV-Les Eécologistes) 5,47% (5 sièges)
Marion Maréchal (Reconquête) 5,46% (5 sièges)
Léon Deffontaines (Parti communiste) 2,37% (aucun siège)
Jean Lassalle (Alliance rurale) 2,36% (aucun siège)
Hélène Thouy (Parti animaliste) 2,01% (aucun siège)
Jean-Marc Governatori (Ecologie au centre) 1,27% (aucun siège)

JCT

«C'est un désaveu du gouvernement», estime René Lioret


René Lioret, délégué départemental en Côte-d'Or du Rassemblement national fait part d'une «très grande satisfaction», cela «en raison du score de Jordan Bardella et de l'écart qui existe avec la liste de Valérie Hayer qui est encore au-dessous des sondages annoncés».

«C'est un total désaveu parce que le président et le premier ministre se sont impliqués dans cette campagne. Tout ce qui a pu être fait de la part du président de la République n'a pas marché y compris l'instrumentalisation du conflit entre l'Ukraine et la Russie. Le désaveu n'est pas tant que de Valérie Hayer qui a eu le courage de se porter tête de liste, c'est un désaveu du gouvernement», analyse-t-il. «La digue a cédé.»

En fonction de quoi, «Jordan Bardella appelle le président de la République à en tirer les conclusions et à provoquer des élections législatives pour que la nouvelle donne politique soit représentative du pays ; le gouvernement n'est plus en phase avec le pays réel».

En attendant la fin du dépouillement, René Lioret anticipe que la liste du RN pourrait «arriver en tête à Beaune».

Actualisé le 10 juin 2024 :

Cette anticipation a été confirmée dans la soirée, Jordan Bardella réalise 32,19% des suffrages à Beaune où Valérie Hayer et François-Xavier Bellamy dépasse leur moyenne nationale respective.

Emmanuel Macron prononce la dissolution de l'Assemblée nationale


«La France a besoin d'une majorité claire pour agir dans la sérénité et la concorde», a justifié le président de la République, ce dimanche 9 juin. Les élections législatives auront lieu le 30 juin et le 7 juillet prochains (lire notre article).

«Ce sera une élection fortement politique, les Français le réclament», réagit Didier Martin


«Le score de la majorité est décevant. (…) Le président a souligné que les Français avaient adressé un message fort qu'il faut entendre et il a décidé de leur redonner la parole puisque beaucoup de thèmes nationaux ont été abordés dans cette campagne», a réagi Didier Martin (REN), député de la première circonscription de la Côte-d'Or.

«Il va falloir définir comment apporter une réponse et avec quel rassemblement politique», a envisagé celui qui a soutenu Emmanuel macron dès 2016, «ce sera une élection fortement politique, les Français le réclament». «Il va falloir leur adresser un message politique et des propositions essentielles.»

«Il va vite falloir savoir avec qui on travaille, quel rassemblement politique ont créé et vite se mettre d'accord sur des investitures», a-t-il ajouté.

«Je continuerai de m'investir quel que soit le candidat de la majorité présidentielle», a conclu Didier Martin en précisant que, à titre personnel, il sollicitera l'investiture.

Benoît Bordat poursuivra «la campagne jusqu'au bout»


«Les résultats ne sont pas vraiment une surprise, c'est à peu près ce qui était annoncé dans les sondages», a commenté Benoît Bordat, député (FP) de la deuxième circonscription de la Côte-d'Or, «il y a une remontée de La France insoumise qu'on avait vue venir dans les derniers jours et un écroulement des écologistes».

«De notre côté, tout le monde comptait sur un sursaut, il n'y a pas eu de sursaut ; la problématique est que l'on n'a pas su mobiliser notre base», a concédé le député de la Fédération progressiste.

«Cela fait deux ans qu'on nous parle de dissolution avec la majorité relative ;
on savait qu'on allait pas arriver à l'automne avec encore une forme de 49-3», a rappelé Benoît Bordat, «si le président de la République décide que c'est maintenant qu'il faut faire la dissolution et ne pas les choses s'enkyster jusqu'à l'automne alors je serai candidat dès demain». «J'ai été en campagne pendant deux ans et je poursuivrai la campagne jusqu'au bout.»

François Sauvadet «fera tout» pour éviter que le RN n'ait la majorité à l'Assemblée nationale

 
Communiqué du conseil départemental de la Côte-d'Or du 9 juin 2024 :

« A la place qui est la mienne, j’ai pris acte du vote des Côte-d’Oriens et des Français, qui ont placé le Rassemblement national largement en tête des élections européennes, avec près de 40% des voix.

Le Président de la République a pris la décision de dissoudre l’Assemblée nationale. Fidèle à mes valeurs, je ferai tout pour que le Rassemblement national n’ait pas la majorité à l’Assemblée nationale car cela conduirait notre pays dans une impasse.

J’appelle chacun à l’esprit de responsabilité pour qu’enfin on réponde aux préoccupations concrètes des Français et des Côte-d’Oriens.

J’ai une conviction profonde, c’est que rien ne se construira de durable sans l’implication des élus locaux, qui agissent au quotidien au service de nos compatriotes ».

François SAUVADET
Ancien Ministre
Président du Conseil départemental de la Côte-d’Or

Valérie Jacq espère «une alliance à gauche au bénéfice du peuple»


«On réalise une progression vraiment spectaculaire dans les endroits où on a été très présent, c'est la récompense de notre effort de campagne», s'est félicitée Valérie Jacq, référente de La France insoumise auprès des médias en Côte-d'Or, «ça a doublé voire triplé dans certains bureaux de vote par rapport aux dernières européennes».

L'Insoumise a considéré les premiers résultats en Côte-d'Or comme «encourageant» mais regrette que «malheureusement, dans le nord Côte-d'Or, le Rassemblement national reste en tête dans la plupart des communes». «C'est le problème de la ruralité qui subit de plein fouet l'abandon des services publics et la paupérisation de la population notamment des agriculteurs.»

«La montée du RN est la conséquence directe de la politique de Macron», a analysé Valérie Jacq. «Le gouvernement s'est approprié les idées du RN», a poursuivi Valérie Jacq, «on imagine tout à fait un gouvernement de cohabitation avec le RN».

Pour l'Insoumise, l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale a été «une surprise». Elle voit là un «déni de démocratie», faisant un parallèle avec le recours du gouvernement au 49-3 : «préparer des élections dans un délai aussi court, ce n'est pas comme ça qu'on fait de la politique, surtout quand on voit le niveau très élevé du RN c'est un jeu très dangereux».

«Ce n'est pas une bonne nouvelle pour la démocratie de faire des coups de poker», a-t-elle enchaîné, «c'est le mépris du peuple, on ne prend pas au sérieux la démocratie, c'est un système politique qu'on est en train de dévoyer en France».

Sans être candidate à ce stade sur la quatrième circonscription, la militante espère «une alliance à gauche au bénéfice du peuple» et entend défendre «le programme de la NUPES» : «un programme signé il y a seulement deux ans, un programme défendu aux européennes, on continue à le défendre».

Sladana Zivkovic souhaite que «la gauche de gouvernement puisse accéder à l'Assemblée nationale pour un contre-pouvoir»


Référente de Place publique en Côte-d'Or, Sladana Zivkovic (PS) a déploré «le score jamais vu du RN» en estimant que «la majorité présidentielle et le président de la République ont une grande responsabilité».

«La liste menée par Raphaël Glucksmann ne s'est jamais trompée d'adversaire, ça a toujours été le RN, et elle a toujours porté des valeurs démocratiques, républicaines et écologiques», a rappelé la socialiste, «c'est un bon score pour la gauche social-démocrate, la gauche de gouvernement».

À partir de là, «il faut faire en sorte qu'elle puisse accéder à l'Assemblée nationale pour un contre-pouvoir et pouvoir s'opposer à la droite libérale et à l'extrême-droite». «À force de détricoter les services publics – l’Éducation nationale, l'hôpital... – et en laissant sur le côté beaucoup de nos concitoyens qui ont de plus en plus de mal à joindre les deux jours, on en arrive aux campagnes populistes du RN. (…) On va envoyer à l'Europe beaucoup de députés qui sont anti-européens.»

Tout en constatant que «la décision est précipitée», Sladana Zivkovic considère qu'«il y a urgence démocratique». «Faire une campagne en trois semaines, c'est la suite du duel qu'il a imposé pour les européennes. (…) On ne laissera pas kidnapper le pouvoir et courir le risque qu'il y ait à l'Assemblée nationale des députés en majorité anti-démocratiques, comme le RN.»

Déjà candidate sur la première circonscription de la Côte-d'Or en 2022, Sladana Zivkovic a annoncé d'emblée être «candidate en tant que sortante de la gauche social-démocrate» (lire le communiqué).

François Rebsamen appelle à «faire barrage à l'extrême-droite»


Communiqué de la Ville de Dijon du 9 juin 2024 :

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE FRANÇOIS REBSAMEN
MAIRE DE DIJON, PRÉSIDENT DE DIJON MÉTROPOLE
RESULTATS DES ELECTIONS EUROPEENNES

«Au soir des élections européennes dont l’enjeu était sans aucun doute le plus important depuis la création de l’Union, le Président de la République a pris une décision forte et inédite dans l’histoire politique de notre République.

En annonçant la dissolution de l’Assemblée nationale, il prend acte des résultats qui placent aujourd’hui le Rassemblement national en tête des suffrages exprimés, et du risque d’impuissance politique à laquelle notre pays est confronté. Le populisme est une grave menace pour l’Europe et pour la France.

En réponse au mécontentement qui s’est exprimé dans les urnes, l’extrême droite n’apporte aucune solution. La radicalité de La France insoumise non plus.

A Dijon, ville profondément européenne, le résultat du Rassemblement national, bien que trop élevé, reste contenu avec un score inférieur de 11 points à la moyenne nationale. Les formations politiques progressistes et pro-européennes sont largement en tête.

Dans la perspective des élections législatives des 30 juin et 7 juillet dont le Président a annoncé la tenue, j’appelle tous les démocrates progressistes et européens à s’unir pour réveiller l’espoir d’une société juste et fraternelle et faire barrage à l’extrême droite.»

Philippe Frei n'évoque pas de nouvelle candidature sur la troisième circonscription


Dans la nuit, le député, qui avait suppléé Fadila Khattabi (REN) sur la troisième circonscription s'est exprimé sur X : «Au soir des élections européennes le président de la République a fait le choix de dissoudre l’Assemblée nationale. En fonction depuis 11 mois, vous avez toujours pu compter sur ma détermination à agir pour l’intérêt général. Mon mandat s’achève, être votre député fut un honneur.»

«C'est un choix gaullien», selon François Patriat


«Il faut savourer des victoires quand on en a et assumer ses échecs quand on en a aussi», a déclaré François Patriat (REN) sur Public Sénat, ce dimanche 9 juin, «ce soir, c'est un échec pour nous, pour la France et pour l'Europe».

«Il y a eu un détournement du scrutin par les extrêmes avec une coalition non pas sur le vote pour l'Europe mais une coalition anti-Macron», a analysé le sénateur de la Côte-d'Or, «tous les coups ont été permis».

«La décision du président de la République est à la fois lucide, courageuse et pleine d'humilité», a estimé le président du groupe soutenant la majorité présidentielle au Sénat, «c'est un choux gaullien que j'apprécie par ailleurs». «Je pense que, quand ça ne va pas, il faut retourner devant les électeurs, le président le fait pour clarifier les choses».

Stéphanie Modde souhaite «convaincre des électeurs de gauche et écologistes» lors des législatives


Ce lundi 10 juin 2024, Stéphanie Modde (EELV-Les Ecologistes) partage sa «grande déception» tempérée par le «soulagement» que le parti de l'écologie politique obtienne sur le fil cinq eurodéputés.

Au niveau européenne, «on est le groupe qui perd le plus de députés au moment où on a plus besoin que jamais de l'écologie», a-t-elle analysé.

«Face à une montée des populismes», celle qui participe à la majorité régionale de Marie-Guite Dufay appelle à «une remise en question de la façon dont on communique» et à «resserrer les rangs» au niveau du parti.

«C'est un échec collectif, la stratégie a été validée par les militants», a-t-elle rappelé, «il faut comprendre pourquoi ce résultat».

L'annonce de la dissolution des l'Assemblée nationale a provoqué sa «sidération» : «qu'est-ce que cherche le président de la République ?»

«C'est un vote sanction pour lui, il joue un jeu très dangereux de dissoudre l'Assemblée nationale. (…) Il faut un sursaut de la gauche unie, du Parti communiste au Parti socialiste et avec La France insoumise. (…) Il va falloir que le programme de la NUPES évolue, personne ne peut jouer de jeu personnel», a développé l'écologiste qui se refuse à «la catastrophe absolue qui serait le RN au pouvoir».

Les résultats laissent apparaître des «votes très scindés» entre «ruralité et quartiers populaires» qui lui font craindre «un basculement» en faveur du Rassemblement national dans la 4ème circonscription.

Face à ce «constat glaçant», «il va falloir mettre tous nos efforts sur les circonscriptions urbaines», a-t-elle envisagée, de façon à «conserver des élus du front républicain», d'où «la nécessité absolue de trouver un accord à gauche». «On a de l'acquis et de la compétence locale, on peut réussir à convaincre des électeurs de gauche et écologistes qui ne se seraient pas déplacés pour être au second tour».

Les candidatures dépendront des réunions entre partis de la NUPES qui se tiendront au niveau national dans les prochains jours.

À Dijon, «ceux qui jouaient hier ont perdu». Pour les municipales de 2026, celle qui est actuellement conseillère municipale d'opposition faute d'accord de second tour en 2020 appelle à la constitution d'«une liste unie ancrée à gauche, écologiste, qui doit pouvoir jouer un jeu important».

«On joue le destin de notre pays à la roulette russe», déplore Guillaume Ruet


«Il y aura des candidats des Républicains dans les cinq circonscriptions de la Côte-d'Or», a annoncé, ce lundi 10 juin 2024, Guillaume Ruet, secrétaire départementale de la fédération des Républicains. «On va présenter des candidats qui incarnent la constance des Républicains et qui dépassent le clivage dans lequel on veut nous enfermer entre Macron ou Le Pen.»

«Le calendrier est très contraint», a-t-il néanmoins déploré, «normalement, le processus prend des mois et des mois». «On n'a pas peur de retourner aux urnes mais il n'y aura quasiment pas de campagne. (…) C'est une manœuvre, en annonçant une dissolution sans laisser le temps de faire campagne, on joue le destin de notre pays à la roulette russe».

«En Côte-d'Or, les résultats sont conformes à ce qu'on voit au niveau national avec une forte poussée du Rassemblement national», a-t-il analysé, «c'est un rejet quasi épidermique de la personne du président de la République» entraînant «une chute vertigineuse de la majorité». «On nous annonçait mort, on est encore là dans une campagne faite dignement.»

«Il y a très peu de conclusions locales à en tirer, c'était une élection télévisée, l'analyse est nationale, les électeurs ont voulu sanctionner Emmanuel Macron», a martelé celui qui est également maire de Chevigny-Saint-Sauveur où François-Xavier Bellamy arrive cinquième avec 7,67% des suffrages (7,24% France entière).

Le CAC 40 ouvre en forte baisse


Les acteurs économiques ne goûtent guère l'incertitude et Emmanuel Macron a pris les marchés par surprise.

L'annonce d'élections législatives se traduit par une forte baisse du CAC 40, ce lundi matin, avec une ouverture à -2,37% et toujours -1,60% après une heure de cotation.

«Jordan Bardella en tête à Dijon, c'est un fait politique», souligne Antoine Camus qui tend la main à François-Xavier Dugourd et à Emmanuel Bichot


«C'est une grande fierté, on a réussi à faire rentrer nos cinq premiers députés européens», s'est félicité Antoine Camus, référent de Reconquête en Bourgogne-Franche-Comté, des eurodéputés qui vont siéger dans le gorupe des Conservateurs et réformistes européens (ECR) qui voit son nombre d'élus augmenter à la faveur de ces élections.

«Au niveau local, on aune bonne harmonisation des résultats, nous sommes implantés sur l'ensemble de la Bourgogne-Franche-Comté, analyse le référent du parti souverainiste et identitaire. «Sur la ruralité, en fonction des communes, on peut monter à 8 ou 9% ; sur les grandes communes, il y a un retrait. La Bourgogne-Franche-Comté est une petite France avec une partie rurale, une partie industrielle et des pôles urbains ; on se rend compte qu'on est implantés dans tous les secteurs économiques, géographiques et sociaux.»

«On ne s'attendait pas à une dissolution le soir-même», a confié Antoine Camus qui tablait sur «la stabilité des institutions le temps des Jeux olympiques».

«Il s'agit donc de dissoudre instantanément pour prendre de court le Rassemblement national et le prendre en griffes en lui imposant le calendrier électoral», a-t-il développé. «Le choix du président de la République est de mettre le Premier ministre qui sera désigné dans une situation compliquée alors que plusieurs organisations syndicales ont déjà appelé aux manifestations.»

Désormais, le référent régional du parti d'Eric Zemmour envisage deux cas de figure : «soit le RN entend la main tendue de Marion Maréchal, le camp de la droite nationale ayant atteint 40% – elle demande à rencontrer Jordan Bardella, Éric Ciotti, Florian Phillipot et Nicolas Dupont-Aignan –, et le camp national sera majoritaire à l'Assemblée nationale et on pourra appliquer une politique de droite, soit les partis n'écoutent pas, ils pourront juste viser une majorité relative mais en aucun cas une majorité absolue.»

Le cas échéant, Antoine Camus a annoncé qu'«il y aura un candidat Reconquête dans toutes les circonscriptions de Bourgogne-Franche-Comté», les investitures, attribuées à la suite des échanges avec les autres formations évoquées, mettront en avant «les militants de terrain et les cadres locaux».

«Malgré la forte mobilisation de François Rebsamen, Jordan Bardella est en tête à Dijon, c'est un fait politique à Dijon», a analysé celui qui est également conseiller municipal de Saint-Apollinaire.

«Si on additionne le camp national, on obtient 34%, autant que l'ensemble des candidats de gauche, donc il y a un axe qui s'ouvre sur Dijon si les différents partis s'entendent», a-t-il poursuivi, «je tends la main ouvertement à François-Xavier Dugourd et Emmanuel Bichot ; idem dans d'autres communes – Chevigny-Saint-Sauveur, Talant... – qui ont des maires engagés». «Ils ne peuvent plus se passer de Reconquête. Soit on décide de faire l'union, comme en Italie, et on pourra gagner ou alors on garde le vieux système français de rester entre partis et ce sera une perte aux élections car la NUPES réussira à s'allier de nouveau.»

Pierre Pribetich est candidat sur la troisième circonscription


Premier vice-président de la Métropole de Dijon, adjoint au maire de Dijon, le socialiste, spécialiste des questions d'urbanisme, annonce, ce lundi 10 juin, une candidature d'«union des gauches» et reçoit le soutien du maire de Chenôve Thierry Falconnet (lire le communiqué).

Marie-Guite Dufay note «une forte sanction à l'égard du gouvernement»


La présidente du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté Marie-Guite Dufay (PS), à la tête d'une majorité associant socialistes, radicaux de gauche, communistes et écologistes, a réagi sobrement par un message sur X, ce dimanche 9 juin : «Malgré une participation moyenne, une forte sanction à l'égard du gouvernement. Une grande responsabilité pour la gauche pour s'unir d'avantage et porter un projet politique à même de combattre les idées de l'extrême droite».


En Côte-d'Or, les premiers enseignements des résultats des élections européennes


En Bourgogne-Franche-Comté, les résultats aux élections européennes


En Côte-d'Or, les résultats aux élections européennes


L'affluence dans les bureaux de vote pour les élections européennes



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