Ce mercredi 31 août, environ 80 personnels ont participé à la pré-rentrée dans l'établissement scolaire beaunois, à présent dirigé par un proviseur arrivant de Dubaï.
Le recteur de l'académie de Dijon Pierre N’Gahane est allé ce mercredi 31 août 2022 à la rencontre d'enseignants effectuant leur pré-rentrée au lycée polyvalent Étienne-Jules Marey à Beaune.
Accompagné de la directrice académique des services départementaux de l’éducation nationale pour la Côte-d'Or Pascale Coq, le recteur a été accueilli par le proviseur Étienne Agostini venant d'être affecté dans l'établissement et revenant en Côte-d'Or après trois ans passés à la tête du lycée français international de Dubaï (Émirats arabes unis).
Des effectifs stables
Le propre d'un lycée polyvalent est de proposer des enseignements des voies générale, technique et professionnelle allant du CAP au BTS en passant par le bac. L'établissement compte 86 enseignants et une vingtaine d'agents administratifs et techniques.
Le lycée est fréquenté par 861 apprenants dont 57% de filles et 43% de garçons. Les effectifs sont stables même si une érosion apparaît en seconde depuis 2019.
Vigilance sur la situation économique des familles
Afin d'écouter les messages portés par le recteur à l'occasion de cette rentrée académique, plus de 80 personnels se sont regroupés dans une grande salle aux fenêtres ouvertes. Pour compléter cette aération, étaient en fonction deux purificateurs d'air dont l'achat a été financé par la Région Bourgogne-Franche-Comté.
En présentant l'établissement au recteur, le proviseur a indiqué qu'il était «vigilant à la situation économique de certaines familles» et a prévenu la communauté éducative qu'il porterait une attention particulière aux «dépenses».
Les frais de transport liés aux voyages scolaires seront notamment sous surveillance afin «de ne pas se mettre en difficulté d'un point de vue budgétaire». Il a ainsi demandé «un effort collectif» empreint de sobriété.
Augmentation de 50% des fonds sociaux
«Trop souvent, les fonds sociaux dont disposent les établissements ne sont pas suffisamment mobilisés», a indiqué Pascale Coq en écho aux propos du proviseur.
«Collectivement, nous avons une forme de responsabilité à faciliter l'accès à ces aides», a-t-elle ajouté «au niveau national, l'enveloppe globale des fonds sociaux a été augmentée de 50%. C'est très directement lié à la dégradation du pouvoir d'achat des familles et aux conséquences de la crise sanitaire».
Jean-Christophe Tardivon