La Nuit des chercheurs aura lieu le vendredi 27
septembre prochain à Dijon sur le campus de
l’université de Bourgogne.
Au sein d’espaces scénographiés, une soixantaine de chercheuses et de chercheurs de l’université feront part de leurs pérégrinations en associant le public, de façon ludique, à l’esprit de la découverte.
Comme chacune et chacun sait : un chercheur, ça cherche ! Il ou elle remue parfois ciel et terre pour...tomber sur un os, buter par manque de sources, voir ses expériences montrer l’inverse de ce qu’il prévoyait, mais, au final... apporter sa pierre : comprendre, découvrir, éclairer et agrandir le monde de la connaissance.
Une fois la découverte faite, les brouillons, les traces, les belles pistes et fausses pistes sont bien souvent effacées et sont peu racontées au grand public. Cette année, les chercheuses et les chercheurs vous proposent de découvrir ces nombreuses pistes suivies ou abandonnées. Les rencontres prendront différentes formes : conférences, speed-searching, ateliers discussions...
Nuit des chercheurs Dijon - Vendredi 27 septembre 2024 – A partir de 18h – Campus Universitaire de Dijon (Halle de tennis de l’UFR STAPS et salle Multiplex), dès 8 ans, entrée gratuite, buvette et restauration sur place
Retrouvez-les lors de la soirée !
Chaque année, la Nuit des chercheurs à Dijon rassemble une soixantaine de chercheuses et de chercheurs de l’université de Bourgogne de toutes disciplines confondues. Parmi eux, vous pourrez retrouver :
Emmanuelle Vennin
Un tapis blanchâtre offre à plusieurs lacs jurassiens des allures de lagons polynésiens. Les géologues pensaient que ce phénomène de bord de lac était dû à une lente réaction chimique et naturelle. Emmanuelle Vennin et Pierre Boussagol ont fait l’hypothèse que certaines bactéries auraient un rôle à jouer. Dans un premier temps leur hypothèse a fait « plouf » : ce n’était pas ça, mais ils ont refait surface et trouvé la piste qui explique cette minéralisation...
Arnaud Leleu
Le saviez-vous ? Les bébés voient flous. En revanche leur odorat est très développé, c’est même grâce à leur nez qu’ils peuvent reconnaître leur entourage ! Arnaud, chercheur en psychologie et neuroscience au Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation s’intéresse à ces liens entre l’odorat, la vision et la mémoire chez le nourrisson.
Il cherche à comprendre comment et jusqu'à quel âge, les bébés utilisent les odeurs pour mieux voir et reconnaître le monde qui les entoure...
Erik Dujardin
Erik Dujardin est physicien et chimiste au laboratoire Interdisciplinaire Carnot de Bourgogne. Il cherche à inventer de nouveaux concepts de calculateurs moins gourmands en énergie et plus rapides que les composants électroniques actuels. Pour cela, il utilise la lumière...
Morgan Poggioli
Morgan, chercheur en Histoire au laboratoire LIR3S, a sans aucun doute le rire le plus puissant et le plus communicatif
de l’université de Bourgogne. Mais quand il se lance sur la piste d’une militante féministe bourguignonne du début du
siècle dernier, Morgan ne rigole plus. Il épluche les archives, passe en revue les coupures de journaux et autres tracts syndicaux et découvre une femme exceptionnelle qui, semble-t-il, a bien (pré)occupé les forces de l’ordre de l’époque...
Frédéric Debeaufort
Frédéric, chercheur au laboratoire PAM (Procédé Alimentaire et Microbiologique) à l’université de Bourgogne, Institut AgroDijon et INRAe, travaille sur le développement de bio-emballages plus respectueux de l’environnement. Ces bio emballages, constitués notamment à partir de déchets de de l'industrie alimentaire (crevettes, poissons, fruits, légumes, etc.) pourraient remplacer à terme une partie des emballages plastiques. Encore faut-il qu’ils soient compatibles et préservent, voire renforcent, les propriétés de l'aliment au cours de la durée de conservation ! Vous pourrez retrouver Frédéric à l’espace « Piste d’atterrissage » de la Nuit des chercheurs, le 27 septembre prochain, car, entre deux avions, notre chercheur coordonne pour l’université de Bourgogne la stratégie Recherche de l’Alliance d’universités européennes FORTHEM...
Clémentine Hugol-Gential
Les discussions avec Clémentine ne manquent jamais de sel au sens propre comme au figuré. Cette chercheuse au
laboratoire CIMEOS de l’université de Bourgogne s’intéresse à ce poids lourds de l’assaisonnement omniprésent dans nos assiettes et responsable de nombreuses maladies... Avec des équipes d’anthropologues, de chimistes, de communicants et des chercheurs en sciences de l’aliment, Clémentine s’est lancée dans une recherche à grande échelle pour étudier le sel sous toutes ses coutures, que ce soit la manière dont nous le cuisinons et le consommons au quotidien ou bien de la façon dont les pouvoirs publics, les industriels et les publicitaires s’en emparent pour sensibiliser (ou pas) les populations à ses ravages...
Communiqué