Miss Bourgogne et Miss France 2000, Sonia Rolland a toujours un point d’attache en Bourgogne où elle possède des ruches dans la région de Cluny. Elle faisait parti du jury au concours des miels de France et se confie dans une interview.
De sa propre production en passant par son école d'apiculture ou encore son amour pour le miel et la Bourgogne, Miss France 2000 s'est confiée à nous lors du concours des miels de France.
Sonia Rolland
Qu’est ce que l’apiculture représente pour vous?
« L’apiculture c’est la conscience de l’environnement, c’est la conscience du partage avec cet ami qui s’appelle l’abeille. Elle elle a fait un pacte avec la nature pour poloniser mais aussi pour sa propre survie. Philosophiquement je trouve cela très intéressant de travailler avec l’abeille car no seulement pour les apiculteurs c’est un produit rentable mais aussi le consommateur participe indirectement à la préservation de la biodiversité avec cette petite bestiole qui maintient l’équilibre de la biodiversité. Moi je suis devenue apicultrice grâce à l’OFA et quand j’ai plongé dans cet univers je me suis dit « C’est incroyable, toutes les ressources présentes dans une ruche ». Du miel à la cire en passant par la propolis ou encore le pollen; toutes ces ressources, ces spécificités apportées par l’abeille de l’extérieur pour savoir comment se porte la nature c’est hallucinant. Et ce qui est génial c’est qu’elles travaillent gratuitement au profit de l’humanité et de la nature. Il y a un message incroyable derrière tout ça. »
Qu’est-ce que vous aimez dans ce produit ?
« Moi le miel j’en raffole, je suis une très grande consommatrice de miel car ils ont une sorte de pouvoir apaisant. Quand je ne vais pas bien, un peu malade je sais exactement quel miel prendre pour soigner le mal. En effet chaque miel possède des propriétés différentes. C’est aussi l’histoire du goût… Une sorte de madeleine de Proust en fait ! Ce que j’aime également ce sont toutes les variations de pâtisseries que l’on peut faire avec le miel. Mes enfants font beaucoup de pâtisseries à la maison et on s’amuse beaucoup avec ce produit. Mais je trouve que l’on ne parle pas assez de celui-ci. Au final tout le monde consomme du miel mais ce qu’il faut savoir c’est quel miel on consomme. Personnellement je conseille toujours à mes amis de consommer local, dans les circuits courts pour aider les apiculteurs locaux. Après il y a aussi la recherche de miels d’ailleurs qui peut être exotique et venir des DOM-TOM, ça peut être le miel du Rwanda que je suis en train de découvrir. J’aimerais d’ailleurs développer ce secteur d’activité. Tous les miels sont bons et c’est un produit qui n’est pas périssable donc vous pouvez le garder autant de temps que vous voulez.»
Pourquoi avoir choisi la Bourgogne pour votre propre production ?
« C’est une région très riche en fleurs, en biodiversité. C’est un miel qui est très explosif en bouche mais qui est différent tous les ans. Cette année « Le cru de Bourgogne » est complètement différents. Vous pouvez retrouver mon miel dans une miellerie qui s’appelle « la manufacture du miel » et qui dépend directement de l’OFA. Ils distribuent des miels d’exception avec une certification et le contenu des miels qui est étudié en laboratoire. On sait donc exactement de quoi il est composé. Mon miel est sans plomb et sans pesticides, il y a donc une garantie optimale pour le consommateur. Je suis très attachée à ma région, mes ruches se situent d’ailleurs du coté d’Azé, en Saône et Loire.
« Le cru de Bourgogne » peut s’acheter sur internet sur le site de la manufacture du miel. »
Vous avez un projet au Rwanda ?
« Nous sommes en train d’ouvrir une école d’apiculture là-bas avec l’OFA. Il y aura une école de formation d’apiculteurs et un centre de recherche. Ce dernier travaillera sur la question de la propolis car le Rwanda à une forêt primaire dans laquelle on veut implanter des ruches qui seront des ruches expérimentales pour récolter un maximum d’informations sur la forêt. Nous allons étudier la propolis avec l’université de pharmacie de Marseille qui est en partenariat avec l’OFA sur la recherche scientifique autour de l’abeille. Nous allons avoir les premiers résultats dans pas très longtemps et on va savoir si la forêt primaire du Rwanda produit une bonne propolis qui pourra servir la médecine.»
Quelle est votre actualité ?
« Je suis comédienne et réalisatrice. Je vais tourner durant 4 mois une série en Martinique qui s’appelle « Tropique criminel » qui est diffusé sur France 2. C’est déjà la quatrième saison que nous allons tourner. La troisième saison sera diffusée en septembre. À partir de la rentrée prochaine je vais travailler sur mon propre film en tant que réalisatrice. Il va s’appeler « Un destin ».
Manon Bollery
© Photos Manon Bollery
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