«Glucksmann casse-toi», «Palestive vivra»… Le 1er Mai, journée revendicative des travailleurs, a été l’occasion d’une politisation radicale du débat, ce mercredi 1er Mai 2024 où, à Saint-Etienne, dans la ville Préfecture de la Loire, Raphaël Glucksmann a été clairement et délibérément pris pour cible par la gauche radicale. Il a été visé par des œufs de peinture. Il a été exfiltré et n’a pas pu rejoindre la manifestation.
La tête de liste aux Européennes de Parti Socialiste et de Place Publique, ,n’a pas fait dans la langue de bois, quand il a été amené à réagir : «Ces gens ne sont pas des démocrates. On le voit dans leurs violence», a-t-il asséné remarquant qu’«il y avait des drapeaux de La France Insoumise», parmi les personnes qui l’ont pris à parti et qui l’ont invectivé.

Raphaël Glucksmann, dont la liste, selon les sondages, a très nettement distance celle de Manon Aubry, a ajouté : «80 % des tweets à la France insoumise sont consacrés à Raphaël Glucksmann et à la liste PS-Place publique. Ils ont choisi leur adversaire».
Jean-Luc Mélenchon a dit désapprouvé totalement «l’expulsion» (sic) de Raphaël Glucksmann. Olivier Faure le patron du PS a lui lancé : «les diviseurs jouent contre leur camp». Il est vrai que le patron du PS, face aux attaques entre les candidats, supporters et listes de gauche, a déclaré en substance, il y a quelques jours : «attention il faudra qu’on se reparle». Traduction, après le 9 juin il faudra tout oublier au nom de la NUPES !

A.B.

(Photo capture d'écran TL7 Loire)

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