Ce mardi après-midi à Dijon, une manifestation rassemblant environ 300 manifestants a eu lieu, organisée par l'intersyndicale de la fonction publique. Les revendications portaient sur les conditions de travail, les rémunérations et la précarité des agents publics.



Fabian Clément, co-secrétaire de la FSU Côte-d'Or, a souligné : 
« Nous sommes là aujourd'hui parce que l'intersyndicale de la fonction publique, quasiment au complet, alerte sur les conditions de travail, les rémunérations des fonctionnaires et des agents publics. Et parce que nous alertons auprès de la population, ça a des conséquences directes sur la vie des gens au quotidien, parce que nous sommes là pour accomplir des missions de service public qui sont actuellement très dégradées, dramatiquement dégradées dans certains cas, du fait de mauvaises conditions de travail, de pénurie de personnel. »


Les participants ont exprimé leur inquiétude quant à l'impact de ces problèmes sur la qualité des services publics et la vie quotidienne des citoyens. Des exemples concrets ont été cités, mettant en lumière les difficultés rencontrées dans divers secteurs, notamment la santé, l'éducation et l'emploi.

Dans le domaine de la santé, les manifestants ont souligné la détérioration des conditions de travail dans les hôpitaux, «entraînant une augmentation de la mortalité infantile et des taux de surmortalité chez les personnes âgées » aux urgences. Il poursuit : « Prenons quelques exemples, les plus dramatiques c'est dans le domaine de la santé bien entendu, dans les hôpitaux, quelque chose qui fait froid dans le dos, c'est que la mortalité infantile ces dernières années a augmenté en France. Alors c'est sans doute multifactoriel, mais quand même on peut faire l'hypothèse que la dégradation du système hospitalier doit y être pour quelque chose. »

Les scandales dans les EHPAD et les crèches ont également été mentionnés, mettant en lumière les mauvais traitements subis par certains patients. 
Le manque de moyens et de personnel dans les services publics a été dénoncé, notamment dans les agences de l'emploi telles que France Travail (anciennement Pôle Emploi), où les conseillers se retrouvent surchargés de demandeurs d'emploi, bien au-delà des recommandations officielles. 
Les revendications des manifestants comprenaient des demandes de meilleures conditions de travail et de stabilité d'emploi. Ils ont appelé à la création de postes de fonctionnaires titulaires pour garantir la continuité et la qualité des services publics, en particulier dans les zones rurales et reculées où il est difficile de recruter et de fidéliser du personnel.